Quelques jours pour explorer la Camargue et la Provence, les cheveux en pagaille emportés par un mistral déchaîné, le sable qui tourbillonne dans l’air et une grande sensation de liberté.

L’occasion de faire un détour par deux dépôts-ventes provençaux de la région et de vous les présenter.

D’abord le «Dépôt Vente de Mollégès» appelé aussi sur Internet «Provence Dépôt vente».

«Dépôt Vente de Mollégès »-44 Route de Saint-Rémy-13940 Mollégès Gare

Attirée par le nom, je m’attendais à du provençal, du typique, des santons XIXème et des cigales seventies. Point du tout.
L’endroit vaut surtout la peine pour la petite cour devant qui propose des vieilles pierres, fontaines, bassins et statues pour l’extérieur.

A l’intérieur, c’est un dépôt vente classique, très propre mais malheureusement qui manque un peu de caractère et de charme.

 Deuxième arrêt au «Grenier Provençal».

«Grenier provençal »-130 Avenue de l'Isle-sur-Sorgue-84300 Cavaillon

Et là pareil, en voyant le nom, je voyais déjà les oliviers centenaires sur le parking, l’odeur de lavandin tout ça tout ça…
Loupé là encore.

J'ai découvert un entrepôt sombre à la Emmaus, rempli de bibelots poussiéreux avec l’avantage de trouver de petits prix et quelques objets insolites qui valent sans doute la visite.

Trois fauteuils de barbiers entre deux armoires rustiques

A noter tout de même la belle collection d’albums anciens pour enfants à 50cts pièce…

Parfois, la chine s'avère décevante, c'est le jeu!
Si vous connaissez de bonnes adresses d'antiquaires, brocanteurs, dépôts-vente de Provence, n'hésitez pas à les partager ici...

Je vous réserve par contre dans le prochain post la découverte d’une super ville provençale de la brocante, à suivre...

Depuis quelques semaines je peux enfin tendre le nouveau hamac entre les deux acacias.

Agréable pour bouquiner, l’angoisse se profilait dès que je devait en bouger pour chercher magazines, lunettes, crème solaire ou que sais-je encore.
Imaginez un peu l'horreur : passer en quelques secondes de l’horizontale à la verticale, du soleil à l’ombre, du farniente à la frénésie, du Bonheur absolu à la triste réalité de la vie quotidienne….Bref, il me manquait LA pochette pour suspendre à portée de main les indispensables!

Ni une ni deux, j’suis allée fureter sur internet. Un seul modèle existait en écru, pas du tout fun et personne d’autre qui ne semblait avoir pensé jusque-là résoudre ce problème existentiel.

Croquis en main, j’ai sorti ce chouette matelassé dont j’ignorais jusqu’à présent la destinée, un ruban-pompons et du galon et puis j’ai cousu le tout.

Tadaam...

Il peut se suspendre aux cordes à l’extérieur du hamac ou à l’intérieur grâce aux pressions, ses poches de tailles différentes et profondes peuvent accueillir tout le matos nécessaire au farniente.

Les pieds en éventail, je ne réponds plus de rien ! Quoi? Le téléphone sonne? Pas de soucis, il est à portée de main... Je sais, je suis un peu votre Dieu sur Terre!

Le bébé Eloi d’une copine est né.

Du coup, je me suis remise sur ma machine pour la confection d’un bavoir brodé de son Saint nom si original complété de chaussons au motif oisillons.

Je ne voulais pas que sa grande sœur soit en reste (trop souvent oubliés les ainés !), je lui ai donc préparé une couronne QUI BRILLE réversible assorti au p’tit frère.

L’idée de base je l’ai trouvée chez «Une étoile dans l’océan» (tuto en images ici) mais comme je voulais que la petite reine puisse fermer sa couronne elle-même, j’ai rajouté des velcros et modifié un peu la taille de la base du coup.

Voici ma version du patron (taille 3-4 ans) pour celles qui ne voudraient pas se prendre la tête à reporter les mesures et qui ne veulent pas de rubans pour fermer la couronne (Clic sur le lien sous l'image pour télécharger le patron complet) :

Lien téléchargement : Patron Couronne

Ensuite on découpe trois couches de couronne (tissu extérieur/molleton/doublure) que l’on met en sandwich dans le bon ordre surtout (c'est-à-dire tissu extérieur/tissu intérieur endroit contre endroit puis molleton) sinon c’est la catastrophe après.

 On coud…et on retourne en faisant bien sortir les pointes !

 Et puis surtout on rajoute des diamants, des cœurs à facettes, des choses qui font briller les yeux des pies !

 En bonus, je me transforme en mon logo d’Oursonne et je réalise mon rêve d’être une adulte à couronne !

Souvent sur les brocantes, je croise des objets en mauvais état, plein de poussière aux allures pas très attirantes et pourtant allez savoir c’est le coup de cœur. J’aime ça pouvoir imaginer quoi faire de ce vieux truc, de cet chose que personne ne regarde et qui va devenir un petit trésor pour moi.

Ce fut le cas pour cette cloche.

Déjà il faut que vous sachiez que je suis timbrée des cloches. Oui, je sais c’est la mode en ce moment mais ça va au-delà. Les gens en achètent une, moi j’en ai plein et de toutes les formes.

Celle-ci était sale, presque opaque et mal rafistolée. Elle attirait le regard mais les gens passaient devant sans l’emporter en pensant au boulot qui les attendaient pour la rendre chouette.

La première étape fut d’enlever non sans un certain dégoût le scotch tout jauni,  le joint en poussière noire qui t’en met de partout et le sparadrap collé dessous en redoutant je ne vous le cache pas d’attraper la tuberculose…

Arrive l’ouverture tant attendue du bocal ! Une odeur s’échappe, c’est trop bizarre…La cloche était tellement fermée hermétiquement que je vis olfactivement parlant le moment où elle a été scéllée il y a plus d’une cinquantaine d’années. Une odeur âcre, d’avant et c’est sacrément émouvant…

Nettoyage, grattage, mes bonhommes ont aussi besoin d’un coup de rafraichissement capillaire et niveau costard celui du mec fait salement défraichi…Je remédie donc à ça.

Voilà…Pimpante la cloche !

Je pense toujours aux anciens propriétaires de mes objets, à ces jeunes mariés que je ne connaitrai jamais qui avaient immortalisé un jour leur union sous ce dôme de verre qui trône aujourd'hui dans mon salon. Chez une inconnue, leur amour resplendit toujours .

C’est reparti maintenant pour de longues années jusqu’à ce que quelqu’un l’ouvre à nouveau et pepétue l'histoire.

D’habitude, nous faisons les brocantes à deux, main dans la main.
Là, c’était différent, mon compagnon travaillait ce jeudi de l’Ascension. Je suis donc partie seule pour la première fois, avec un peu d'appréhension, les mains dans les poches avec l’envie de compiler un maximum de brocantes.

En solo c’est différent, tu t’arrêtes plus longtemps devant un objet qui te fait de l’œil mais tu ne peux pas partager d’un coup de coude un coup de cœur. Les brocanteurs t’accostent plus chaleureusement dans les allées et puis les autres solos comme toi semblent content de trouver une âme seule à qui dire un petit mot, comme pour partager ensemble ce trop plein de découvertes, un défouloir rapide avant d'emmagasiner de nouvelles trouvailles.
Le partage et les codes sont différents.

Mon périple a débuté par la «103^e Foire aux Antiquités» de la Cité médiévale de Crémieu (38460). Cette brocante a lieu deux fois l’an et regroupe une soixantaine de professionnels.

La majorité des exposants se trouvent sous les Halles, chouette lieu historique et sur la jolie Place de la Nation animée.

Ensuite, direction le tout nouveau «Village des brocanteurs» de Tignieu (38230).

"Le village des brocanteurs" – 180 Route de Crémieu – 38230 Tignieu

Un concept sympa sur le principe des mythiques «Puces du Canal» lyonnaises avec des brocanteurs ouverts chaque samedi et dimanche.

Les containers colorés à la manière d’un village mexicain dans une ambiance Far West annoncent dès l’entrée le style du lieu.

Les échoppes ont chacune leur décors : parquet ciré pour les unes, dalles agglomérées brutes et murs typés industriels pour d'autres...

Une carriole de western, un antique tracteur et de vieilles bagnoles ça et là dispersés dans le Village semblent comme échoués ici depuis des années.

C’est un joli début pour ce lieu en devenir qui prévoit d’accueillir de nouveaux et nombreux occupants prochainement. A suivre…

Dernier lieu, autre style, quelques dizaines de kilomètres de champs plus loin : la «Farfouille géante de Blyes» (01150).
Là, je me suis mêlée à la foule dans une joyeuse ambiance de brocante campagnarde.

J’avais lu : « Près d’un plan d’eau » sur le site qui liste les brocantes et c’est ce qui m’avait attiré.

Tout était réuni là, l’essence même de la braderie: les enfants en-casquettés à la recherche de lots Playmobil loin devant des mamans la crème solaire à la main, les familles aux tupperwares taboulé-salade qui pique-niquaient sur un coin de stand, des objets à même le sol et des chaises de camping rouillées aux tissus flowers seventies, un papy à bretelles au bord de l’eau qui s’éloigne du bruit, l’odeur du saucisson sur les tables pliantes et des frites près de la buvette...

Partout du monde, les gens étaient comme revigorés, souriants, heureux de pouvoir profiter du soleil brulant.
D’un seul coup, je n’étais presque plus seule comme si je faisais partie d’une petite communauté et c'était rassurant.

Retour à la maison épuisée.

Mes trésors du jour : des coupons années 50, un torchon rétro chiens et chatons et un ancien cadre noir de taille introuvable pour une photo miniature chinée plus tôt (je vous montrerai la photo plus tard).

Bouhh... La pluie, le sale temps et maintenant le vent qui s'y met! J'ai trois épaisseurs de pulls et encore froid. La brocante où j'avais prévu d'aller ce dimanche matin est vraisemblablement annulée et l'Oursonne que je suis est d'humeur à réhiberner.

J'ai donc eu l'idée de vous sortir mon dernier article sur les brocantes USA qui attendait bien au chaud ce genre de temps pourri où je n'avais rien de croustillant à vous poster. (Premier post à relire par ici)

Là-bas, pas besoin de patauger dans la gadoue quand il pleut, les shops «Antiques» abrités bordent les routes.

Dans le quartier d’Edgewater à Pensacola, j'ai aimé déambuler dans le bric à brac tout en longueur du «Blue Moon Antique Mall».

"Blue Moon Antique Mall» - 3721 West Navy Blvd – Pensacola

 …et repartir avec de magnifiques cartes postales colorisées swimming pool perdues parmi les centaines d'autres que j'ai parcouru consciencieusement une à une devant un compagnon qui devenait curieusement de plus en plus irritable en m'attendant!

J'ai adoré lire les étiquettes écrites à la main avec la description minutieuse de chaque objet aux numéros tamponnés à «Oooodles Antique Mall», l’Antique voisin du «Blue Moon Antique». Un véritable travail de fourmis !

"Oooodles Antique Mall" - 3733 W Navy Blvd - Pensacola

C’est d’ailleurs amusant de constater que là-bas j’ai très souvent vu ce genre de petites étiquettes délicieuses sur les objets anciens, très éloignées du marketing standardisé!

J'ai fondu devant le «village-brocante» (regroupement de shops antiques) de Franklin qui nous a été recommandé par des autochtones, si mignonnet avec ses façades typiques et ses brocantes de charme. Si vous êtes dans le coin, foncez y faire un tour, c'est super!

"Arbor Antique Mall" - 202 S Margin Street – Franklin

Nous avons même refait 30 km en sens inverse pour retourner au «Arbor Antique Mall» pour acheter ce «Cracker’s Dog» (casse-noix chien du début du siècle, la queue s’actionne pour faire bouger la mâchoire du molosse!) qui m’avait fait si envie le jour précédent…un objet des plus craquant (le jeu de mots était facile, je sais) !

Sur le site internet du "Arbor Antique Mall", c’est amusant, on peut visiter la boutique en pivotant à 360° comme si on y était.
Saurez-vous retrouver mon cracker chien parmi ce fouillis?

Toujours dans le même village, je vous propose une ballade dans le gigantesque  «Franklin Antique Mall» et ses allées particulièrement labyrinthiques décorées au plafond de cocardes américaines!

(Attention cependant, là-bas tout n’est pas ancien et cela n’est pas forcément précisé, il faut avoir l’oeil !)

«Franklin Antique Mall» - 251 2nd Avenue South - Franklin

Là-bas, j'ai acheté un charmant cadre en relief avec bébé faon et sa maman destiné à ma pièce de couture, je vous montrerai ça plus tard. Non, non c'est pas du tout kitsch les biches en 3D!

Direction Nashville. Arrêt obligatoire au mythique «Antique Archeology», l’un des deux magasins des stars du petit écran Mike Wolfe et Frank Fritz du programme tv culte pour tout chineur : «American pickers» (voir quelques épisodes en streaming ici).

«Antique Archeology»  - 1300 Clinton Street, Suite 130 (Marathon Village) - Nashville

Extérieurement l'usine industrielle désaffectée à haute cheminée est sympa mais petite déception pour l'intérieur que j'ai trouvé trop petit pour la foule de curieux qui se masse à l'entrée. Je n'ai pas non plus aimé le côté business des objets dérivés estampillés aux noms des deux comparses.

C'était amusant tout de même de croiser des objets chinés dans les épisodes et il y avait quand même une petite émotion pour la fan que je suis.

J’avais notamment adoré cette grande enseigne lumineuse franc maçonnique négociée durement par Mike et Frank. La voir là devant moi m’a fait quelque chose…malheureusement trop imposante pour l’avion du retour!

Finir le voyage en apothéose avec un innommable bazar tenu par deux sympathiques vieillards qui vous hèlent à l’entrée pour savoir d’où on vient : j’ai nommé le «Alvey’s Olde General Store» dans le Kentucky (trouvé par hasard en face du «Dinosaur World», à côté de l'autoroute).

«Alvey’s Olde General Store» - 802 Mammoth Cave Road - Cave City

Jamais rien vu de tel…tout le monde s’arrêtait en passant devant pour voir l’intérieur, on ne voit ce genre de choses qu'une fois dans une vie!…

Là-bas, c'est l'aventure, tu peux à tout moment te prendre sur la tête une vieille glacière Coca-Cola si tu as de la chance ou une ancienne scie rouillée (tenant par le Saint-Esprit) si tu en a un peu moins…

Ainsi s’acheva notre périple !

Les autres posts des Etats-Unis, c'est ici : "Antiques et autres brocantes 1/2", «Les lieux de perdition couture» et «les moments ❤ du road-trip»

Petit tour à la librairie près de chez moi et découverte de parutions sympas que j’avais envie de vous faire découvrir.

Je suis d’abord tombée sur un chouette livre : «La ménagerie des doudous-Les Oiseaux» (suite d’un premier «Ménagerie des doudous» toujours  de Kerry Lord).

Le coup de cœur fut immédiat et je ne l’ai plus quitté jusqu’à la caisse.

«La ménagerie des doudous-Les Oiseaux» de Kerry Lord aux Editions Marabout

Ce n’est pas nouveau, j’aime coudre/crocheter des volatiles, les exemples ne manquent pas : autruche fofolle au crochet ici, poule et son coquelet par là, tote bag perroquet, coussins flamants roses récemment, trousse flamant, pochette nid et sac à pain hibou !

Ce livre est chouette parce qu’il y a beaucoup de modèles (40 au total!) et les espèces sont vraiment fun (coq de roche péruvien, dindon, kiwi, martin-pêcheur…).

«Kevin le casoar»

Tous ont de craquantes grandes pattes pendantes avec de bons petits cuissots bien ronds.
Ils sont en position débout perchés sur leurs deux pattes et de tailles proportionnelles à la réalité ce qui permet de constituer une vrai petite troupe cohérente.

«Tricia la poule soie»

Une double-page est consacrée à chaque bête. Une grande photographie pleine page à droite fait face aux explications de réalisation ainsi qu’à une biographie personnalisée de l’animal nommé par un prénom singulier.

Explications sacrément bien faites des finitions de la queue, du bec, des pattes à la fin de l’ouvrage

Et puis toujours chez Marabout est sorti «Trophées d’animaux au crochet» de Vanessa Mooncie avec uniquement des trophées d’animaux au crochet.

«Trophées d’animaux au crochet» de Vanessa Mooncie aux Editions Marabout

Les bêtes sont de belle taille (annoncées «taille réelle» sur la quatrième de couverture) et semblent respecter les différences de grandeurs  (voir la toute petite souris sur la couverture en comparaison du grand cerf).
Les trophées sont présentés sans fond-tissu contrairement à la plupart des tutos de crochet qu’on a pu voir jusque-là. Ils sont très réalistes et diffèrent en cela des fameux "Ours-trophée" d’Anisbee.

J’ai particulièrement aimé le cygne à la posture royale qui m’a rappelé le très beau spécimen cousu de Tamar Mogendorff que vous connaissez peut-être déjà et que je rêve de m’offrir un jour…

Le dernier livre que je voulais vous présenter date déjà de quelques années. Je l’ai trouvé chez Noz pour un prix dérisoire.
Il s’agit de «Petits animaux et persoonnages au crochet» de Nicki Trench.

«Petits animaux et persoonnages au crochet» de Nicki Trench aux Editions Fleurus

 Cette fois-ci, ce sont des modèles d’amigurumis plus petits, moins réalistes avec des bouilles amusantes.

Certains me sont particulièrement sympathiques comme l’alpaga hirsute ou le cochon d’Inde à mèche en forme de patate.

"Alphonso l'alpaga"

"Pierrot le cochon d'inde"

Je vous laisse juger du sommaire qui promet quelques animaux mignons à réaliser.

Kaylah (Blogueuse de «The Dainty Squid») s’était lancée un défi en début d’année : écrire 150 cartes postales aux lectrices de son blog qui lui écriraient.

Une manière de se remettre à la vraie écriture, au plaisir des mots et une envie de transcender les limites d’Internet…

Alors j’ai joué le jeu parce que je trouve ça chouette de vouloir connaître mieux les gens qui sont derrière l’écran, de partager un peu de sa vie.

C’est vrai ça, les blogs, ce n’est pas seulement des pixels qui racontent une vie, l’image sublimée d’une personne, un jeu qu'on joue, il y a quelqu’un derrière et moi je trouve génial de pouvoir passer de l’autre côté, de découvrir des gens qui ont réellement envie d’échanger.

Elle, elle est folle des dents. Oui c’est amusant…Une vraie passion dévorante si je puis dire !

Pile avec mon envie du moment de crocheter des trucs marrants, une dent au sale caractère s’est pointée sous mon crochet (tuto de base en anglais modifié à ma sauce trouvé ici)

Pas commode la dent !

Et puis en furetant de partout, j’ai même déniché une carte postale dent funny! Sisi !

Quelques recherches sur Internet plus tard, téléchargements de molaires et prémolaires, un peu de Photoshop, du masking tape... mon enveloppe était prête!

Zhou dans la boîte ma lettre, entre documents administratifs et factures aux tampons officiels, direction Cleveland en espérant que la Petite Souris ne l’intercepte pas au passage !

«Marché de la mode Vintage» ce week-end à Lyon !

Toujours à l’Espace Double Mixte, bof, pas terrible le lieu, sombre et pas très accueillant…

Cela ne nous empêchant pas avec ma copine Clem d’en profiter et d’essayer pêle-mêle des escarpins vernis vert pomme, des bottes crocos émeraude ou des lunettes papillons Bleu/Blanc/Rouge !

Quelques chouettes objets eighties comme cette étonnante table dalmatien («Vous reprendrez bien un peu de Pulco Citron ma chère ? Servez-vous donc sur le dos de mon Pongo»)…

…et puis une ribambelle de vieux Skateboards tout plastoc à la Marty Mc Fly!

Le thème choisi cette année «Urban Jungle», à priori fun n’était pas trop représenté…

Qu’à cela ne tienne je vous ai concocté moi-même une sélection best of du motif tendance pour cet été à base d’îles désertes abandonnées, palmiers et vahinés.

Et puis un look sympa sur un stand qui joue le jeu, à priori pour gentleman aventurier avec casque colonial vissé sur la tête…et bretelles rétro! (et n’oubliez pas la petite moustache taillée qui va bien !)

 La mode Vintage Version 2015 et 2014, c'est par là!

Cette affaire remonte à Septembre 2014 !

Lors de la grande braderie de Lille, j’avais craqué pour ce Daybed en piteux état, marchandé et lutté à mort avec un autre acheteur intéressé…C’était à qui serait le plus offrant…et le plus tenace !

Je sortis vainqueur de ce combat mais j'entendis immédiatement après dans ma tête Cristina me prévenir : "Ma chériiiiiieee...C'est magnifaïque mais c'est pas possible cette couleur!".

Le plus difficile restait à faire : le relooking !

Ca c'était Avant

J’ai donc sorti tout mon attirail de parfaite brocanteuse récup’ !

Mécano dans l'âme (fake!), j’ai désossé la bête puis poncé la ferraille !

Boulons et ressorts sautaient, fusaient de partout !

 Ensuite, il y a eu du bombage doré dans les règles de l’Art sur le piétement avec vernis pour protéger.

 Nettoyage à grande eau, produit lavant et désodorisant sur les coussins recouverts de skaï.

J’ai pris toutes les mesures, fait des plans digne d'un architecte, acheté des tonnes de tissus, de fermetures à glissière et de passepoils.

Notez le génie de la fille multitâche : relookeuse, mécano puis architecte...trois casquettes tout de même!

J’ai coupé des bandes et des bandes avec l’impression obsédante que ces coussins allaient ressembler à des boules à facettes…

Posé du passepoil sur des kilomètres sans m’arrêter (enfin si un peu quand même pour m’hydrater et manger!)…

Activité sympa que je vous recommande : le démêlage de noeuds de passepoil

Pour assortir le daybed à ma chambre tapissée du plus merveilleux papier peint que j’aime d’amour, j’ai cousu deux coussins flamants roses à deux têtes ! Tout cela passepoilé évidement ma bonne dame !

Des morceaux de flamants roses de partout découpés, un vrai carnage, une boucherie !

Avec du ruban crocheté par une mémé pour rappeler le côté Vintage!

Et enfin, après des heures, des jours, des semaines à coudre, découdre, pester : TADAM…roulement de tambours, foule en liesse…le voici: THE Daybed!

Il est pas chouette (flamant pardon !?) mon Daybed couteau-suisse avec ses 50000 possibilités d’agencement?
(A coup sûr Ikéa va me contacter dans la semaine pour m’acheter l’idée! Allez je leur pique la musique et je m’improvise publicitaire! Multitâche je vous disais!)