J'en avais très envie depuis un moment, l'idée me trottait dans la tête en permanence ces derniers temps, alors voilà, j'ai testé "Crocheter sur la plage, face à la mer".

Le fil de la pelote se déroule sur le rabane.
Les grains de sable se pelotonnent au milieu des brins de laine ou dans la rainure des pages de mon livre au gré du souffle d'air marin.

Mon travail prend forme devant le panorama des vagues et sous le regard médusé des autres vacanciers qui s'étonnent de cette activité balnéaire peu banal.

Belle nouvelle expérience à renouveler.

Lors de chaque virée dans une nouvelle ville, je me précipite sur Internet pour dénicher des adresses de merceries et je commence à avoir un carnet d'adresses rempli de lieux magiques que j'ai visité et photographié.

Grâce à ce blog, je vais maintenant pouvoir partager avec vous mes découvertes.

Abritée dans l'enclave du port d'Argelès, j'avais repéré "La maison du trousseau" avant de partir.

 La Maison du Trousseau-Résidence Acapulco Bât. A-66700 PORT ARGELES

Cette jolie boutique est particulièrement intéressante pour son énorme choix de livres sur la broderie et le point de croix. J'ai découvert là-bas des ouvrages que je n'avais encore jamais vu alors que je connais plutôt bien ce rayon maintenant.

Vous trouverez également de très nombreuses grilles au point compté (c'est une mine dans ce domaines), des supports aïda/lin pour travaux d'aiguilles et beaucoup d'articles DMC.

 La responsable est très disponible et vous aidera certainement dans vos recherches comme elle l'a très gentiment fait avec moi.

 Je ne suis évidemment pas reparti les mains vides...

"Mode d'hier et d'aujourd'hui au point de croix" aux éditions Fleurus, écrit par Véronique Enginger est une plongée dans l'univers vestimentaire et les accessoires féminins au fil des époques.

Des tenues vintage au point de croix, des accessoires mode rétro, de quoi me ravir évidemment!

D'après une illustration de la suédoise Elisabeth Dunker, Sandrine Deveze (alias "Tournicote à cloche-pied") a donné vie à la charmante poire "Pirum Parum" dans une version crochetée.

Mon crochet dégainé, j'ai suivi pas à pas les explications du livre "Tendre crochet" (à nouveau! Voir articles là et là) pour créer ce fruit anthropomorphe dans une couleur plus citronnée que la version de base.

 Mes dernières lubies en matière d'accessoires m'ont été d'une grande aide cette fois-ci.

Etant donné que les amigurumis se crochètent en spirale, mes nouveaux marques-mailles multicolores ont été des précieux repère pour le suivi des nouveaux rangs.
Pas évident de s'y retrouver sans eux! Indispensables, ils se clipsent et se défont au fur et à mesure de l'avancement du projet.

Mon compte-rang rose baby Doll au large sourire est ma seconde découverte.

Cet outil très connoté "mémère" et dont je n'avais pas vraiment trouvé l'utilité jusqu'à maintenant se révèle être un incontounable pour ne pas se prendre la tête quand on atteint un nombre de rang conséquent et qu'on doit en plus compter minutieusement les mailles...

Très pratique, d'un clic il compte les rangs, se bloque avec son poussoir "lock" et peu même se porter tel un bijou grâce à son long cordon (rassurez-vous je n'irai pas jusqu'à me promener avec cet engin autour du cou, l'accessoire n'étant pas non plus d'un look des plus fashion!).

Ma poire aux formes généreuses à donc pris vie tour après tour et s'est retrouvée être une fort belle Williams à pépins...

Il y avait eu ici les prémices de mystérieux petits petons...

Je lève enfin le voile sur ce nouveau projet maintenant terminé.

Tout est parti du livre d'amigurumis (personnages au crochet) de Tournicote à Cloche-pied : "Tendre Crochet".

Son "Gudule" rondouillard me fit de l'oeil en premier. Sa forme en tubercule et ses petites jambes en firent mon préféré.

Ce fut une première pour moi de réaliser ainsi un personnage en trois dimensions et j'ai cru jusqu'à peu de temps ne pas en être capable.

Regaillardie par l'expérience concluante du tapis et quelque peu plus expérimentée dans mes bases en crochet, je me suis lancée tête baissée avec l'effronterie de tenter mes propres modifications sur les indications du livre pour personnaliser mon animal à ma façon.

Petit à petit, il y a eu deux jambettes que je voulais à grandes chaussettes montantes...

Un corps tout long a pris forme, des bras "minçounets" sont venus se greffer et puis une tête qui prenait son expression au fur et à mesure que je fixais ses yeux, son museau en triangle et ses deux joues rouges que j'ajoutais de mon propre chef.

Rembourrage et assemblage finis, mon énergumène attendait d'être vêtu convenablement.
J'ai trouvé dans mes stocks un tissu à pois auquel j'ai ajouté un col claudine et une bordure au crochet façon gilet pour sortir dans les bois.

Au final, il est volontairement différent de son congénère "modèle de base" mais j'aime vraiment sa singularité un brin rétro.

Je le trouve adorable. Et vous, qu'en pensez-vous?

Il y en a eu des dizaines de brides, de mailles en l'air, des augmentations et des diminutions...(voir débuts là et là)

J'ai crocheté de partout sans relâche pendant plusieurs mois et même jusque dans la laverie automatique rétro de mon quartier!

Et puis, il y a eu cette toute dernière pelote. Celle qui signifiait que j'arrivais au bout de ce projet au long cours.

La fin de mon premier vrai grand ouvrage au crochet!

Je m'étais promis de le finir et j'ai tenu bon.

Je vous présente donc mon ravissant tapis napperon géant vert menthe à l'eau XXL au crochet!
...Roulement de tambour et foule en délire...

J'en profite aussi pour vous montrer cette belle carafe Ananas en porcelaine blanche sur laquelle j'ai complètement craqué chez Zara Home qui vient rejoindre mon début de collec' "Pineapple style".

Ma maman a vu l'un de mes Tote Bag tout simple, sans doublure, tout léger, tout pratique.

Elle me confia qu'elle en aimerait bien un pareil.

Un tout pareil mais avec une poche à l'intérieur.
Bah oui, c'est plus pratique pour ranger ses clés et puis ne pas tout mélanger avec ses autres affaires!
Je lui ai expliqué que le principe n'est pas de classer sa vie entière dans un Tote Bag. C'est juste un sac pratique, pliable à souhait, super souple!

Elle aimerait le même mais aussi avec une fermeture éclair.

Je lui ai montré alors l'intérêt de la grande ouverture pour glisser un pull et puis un livre et puis plein d'autres choses à l'intérieur sans être bridé par une fermeture!

Et puis tant qu'à mettre un zip, autant rajouter aussi un passepoil!

Ma maman voudrait un tissu à motif renards, original mais quand même discret pour aller avec ses tenues de tous les jours avec une doublure dans les mêmes tons (teintes introuvables sur le marché du tissu, précisons-le)
Mais quelle idée? Un Tote bag, un vrai, c'est totalement barré, loufoque ou alors très discret noir, genre passe-partout.

Elle souhaiterait un tissu bio, genre très naturel dans la mesure du possible...

Bref, voilà comment le Tote Bag ancestral est devenu le Nouveau Sac à main pour une Fête des mères.

Son nouveau Tote Bag fait par sa fille avec amour et un cahier des charges bien rempli...Elle l'a beaucoup aimé et c'est vrai qu'il est super pratique, il faut bien l'avouer ;-)

Attrapé au vol mon sac collector du Marché de la Mode Vintage 2014 (Lyon) pour cette édition version "Marin et sa marinière".

Point de crustacés cependant cette année mais des ananas qui attiraient mon regard de toute part.

Ananas fifties sur le coin d'une table en osier attendant d'être croqué...

... Vu ici en version forêt équatoriale 80' sur une chemises décalée-kitsch-fluo totalement démente...

Et puis, je me suis laissée tenter par ce magnifique et rarissime bac à glaçons ananas 60'-70' à l'étrange couleur bleu Klein.
Une merveille kitschissime qui passait de main en main jusqu'aux miennes qu'il n'a plus quitté!

 J'ai fait le plein de motifs rétro parmi les fripes vintage dans mes teintes du moment: jaune moutarde et dégradés de vert.

 J'ai aimé ces objets loufoques et cette paire de bottes que j'aurais bien vu dans un western spaghetti pop aux pieds d'un cow-boy moustachu.

 Et puis dans mon cabas en bleu et blanc, j'ai aussi ramené ces belles planches anatomiques d'école perdues sous un bric à brac de choses diverses.

Je suis tombée en admiration devant les nouvelles pochettes d'aiguilles en édition limitée envoyées par Bohin pour fêter leur 180 ans et l'ouverture de la Manufacture Bohin.

Les packaging originaux peuvent me faire acheter un produit!

Ceux-ci ont résolument été pensés dans un esprit vintage et complètement dans la vague rétro du moment.

En réalité, je suis une fan de la première heure de cette entreprise française normande, à la base spécialisée dans les aiguilles de couturière. Ce que j'aime chez Bohin ce sont leurs accessoires inventifs et bien pensés.

Pour vous, j'ai décidé de faire une sélection de mes coups de cœur en sachant que j'ai pratiquement tout testé chez eux et que je possède déjà pas mal de leurs produits!

Egalement arrivés en magasin dernièrement, les ciseaux Nogent époxy aux couleurs acidulées sont magnifiques.
Ils existent en deux tailles (17cm et 21cm) et en six couleurs démentes.

Après essai, la coupe est parfaite et les lames affutées à la perfection. Je n'ai pas encore craqué mais ils me font envie dès que je passe devant le rayon!

Vient ensuite ma petite sélection des indispensables originaux que j'utilise très souvent et affectionne tout particulièrement.

Le porte-mines (accompagné de sa boite de mines aux couleurs assorties) est un incontournable de même que les gros crayons craies bleu, rouge et blanc.

Le crayon colle est un must dans le genre accessoire. Vous découpez votre pièce de tissu, un coup de stylo-colle Bohin pour la fixer sur votre fond et il n'y a plus qu'à coudre.
Idéal remplaçant des aiguilles et autres bombes aérosol, le tracé en rose-violine vous signifie visuellement l'emplacement de la colle.

Pas de panique, le tracé s'efface ensuite à l'air très rapidement.

Des recharges sticks-colle rétractables sont vendues séparément afin de ne pas racheter à chaque fois l'objet en intégralité. Belle idée écolo de la part de la marque.

Enfin, mon petit chéri : le pinceau effaceur à l'eau. Cet accessoire avec réservoir permet d'effacer proprement et surtout précisément les traces de "feutre effaçable à l'eau" sans mouiller entièrement votre tissu. Une petite révolution pour les brodeuses.

L'entreprise Bohin vient d'ouvrir les portes de ses usines au public afin de faire partager son savoir-faire et de montrer la qualité de réalisation de ses accessoires. Vous pouvez ainsi voir travailler devant vous les employés Bohin et assister à la création d'aiguilles.

A la sortie, une boutique propose l'intégralité de leur production. Autant vous dire que je rêve d'aller y faire un tour!

Je vous laisse découvrir une jolie vidéo qui présente la Manufacture et le musée perdus dans la campagne normande.
Quelques images d'archives permettent de se rendre compte que les procédés de fabrication n'ont pas changé et que les hommes n'ont pas été remplacés par des machines industrielles.

Une entreprise qui semble reconnaître la valeur de ses ouvriers et l'importance de leurs précieuses connaissances...

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Suite à la lecture de cet article sur mon blog, l'équipe de Bohin a fait un lien vers "Le Bal des Oursonnes" sur sa page Facebook.
Pas peu fière l'Oursonne!

Alors que je faisais quelques clichés pour vous donner un avant-goût du nouveau projet dans lequel je me suis lancée ces derniers jours, une petite coquine poilue est venue insidieusement se glisser dans mon champ de vision.

Qu'il en soit ainsi!
L'animal se laissant rarement photographier, en ce jour férié, la bête veut poser et mettre son grain de sel dans mes affaires.

Bien longtemps après toute la blogosphère, je découvre ces nouvelles pelotes DMC Natura Just Cotton tout simplement merveilleuses.

La couleur "Moos Green" me ravie et la qualité 100% coton en fait une laine douce et très agréable à crocheter.
D'un oeil torve, l'animal semble valider ce choix.

 Mais vite, la bête regrette de s'être laissée attendrir par tant de douceur et s'enfuit. Curieux mais pas téméraire le monstre!

Je voulais aussi vous montrer ce livre "Tendre crochet" conçu par Tournicote à cloche pied que j'ai acheté dès sa parution.

A l'intérieur, sur un papier de belle qualité légèrement granuleux, on découvre au travers d'une jolie mise en page des modèles d'amigurumis au crochet, tendres et originaux accompagnés d'explications faciles à suivre. J'aime ce livre...

Le moustachu approuve également cette lecture, tout du moins aime le goût en bouche de l'angle de la couverture, ça c'est certain!

Mais, (Attention TEASER) ne serait-ce pas un début de papatte qui se profile là? La suite dans un futur post...

Popeline (ma binôme du calendrier de l'Avant-Pâques, voir explications ici) m'avait dit aimer les femmes élégantes du début du siècle avec chapeaux, bottines de cuir et froufrous de dentelle.

Ce coupon de style "Belle époque" était parfait pour le tapis de machine à coudre que j'avais en tête depuis le début de notre échange.

Ma machine piqua sans s'arrêter, en diagonale, dans un sens, puis dans l'autre pour obtenir un matelassage comme je n'en avais encore jamais fait de ma vie de couturière.

Un velcro en bas permet de rendre amovible le petit coussin à aiguilles lui aussi imprimé d'une ancienne carte postale colorisée du début du siècle.

Popeline m'envoya de son côté une charmante aumônière de tissu particulièrement originale puisqu'en origami.

L'ensemble de forme carrée se déploie pour offrir aux yeux des indiscrets un motif craquant où fraises des bois s'entremêlent...

Un "calendrier de l'Avant-Pâques" (voir explications ici) ne pouvait pas ne pas contenir un cadeau traditionnel lié à ce jour de fête.
M'est alors venu l'envie de confectionner une pochette avec des œufs de tissus dans un nid de...rouge gorge!

Pourquoi pas après tout tant qu'il s'agit de coquilles accompagnées d'un volatile, le poitrail aussi rouge soit-il...

La pochette est matelassée à l'extérieur dans un tissu à fleurettes. L'intérieur orange pétant est assorti à la pression.

De mon côté je reçus en échange par mon amie Popeline un animal non moins exotique qu'un chat à huit pattes.

L'animal doit se déplacer à vitesse grand V et cache en son for intérieur (Ouverture sous le poitrail. Que d'histoires de poitrail aujourd'hui me direz-vous...) un mousqueton pour les clés.

Autant vous le dire, cette particularité du nombre de coussinets anormalement élevé me fait aimer d'amour cet étonnant félidé!