Une dizaine d’heures de vol de perdues sans pouvoir avancer mon crochet ? Impossible !

Oui mais voilà, avec les multiples interdictions, pas facile de passer les fameux portiques sans se faire prendre pour une criminelle !
Imaginez le mal qu’on peut faire avec…une aiguille à coudre…à chas numéro 3 !

Bref, après une longue réflexion, l’entreprise me paraissait impossible.

Et puis, en y réfléchissant d’un peu plus près, cette possibilité s’envisageait.

Le crochet en lui-même ne devait pas poser de problème car à moins de triturer une plaie déjà ouverte l’engin ne pouvait blesser personne. Je pouvais utiliser des aiguilles plastiques au lieu des métalliques pour rentrer mes fils mais je m'apprêtais à renoncer ne trouvant pas de solution pour la coupe des brins de laine.

A la dernière minute, mes « amis-ex clients » (déjà parlé d’eux ici) m’apportèrent la pièce manquante : le génialissime « Thead Cutter Pendant » (traduisez « Pendentif coupe-fil ») de Clover, une petite merveille qui permet de transporter une lame tranchante très dangereuse, presque meurtrière (exagération !) dans un outil totalement inoffensif.

"Thread Cutter Pendant" (ou "Pendentif coupe-fil") de Clover

Stupeur et tremblements lors du passage sous le portique super puissant-super détecteur devant des douaniers aux regards suspicieux et intraitables…et puis rien !

D’un seul coup, j’étais libre, autorisée à crocheter dans les airs…

Quel pied de pouvoir faire mes mailles à 11 000 mètres d’altitude, protégée de la température extérieure avoisinant les -60°C et à une vitesse de près de 900 km/h!

Et le top du top, vous savez ce que c’est ? Ecouter en même temps «Saturday Night Fever» que j'ai décrété depuis "Meilleure musique de crochettage" au rythme impeccable pour le crochet !

Allez, je partage avec vous ce moment de triomphe mémorable (Mettez le son pour une immersion totale)…

Prochain post, je vous parle de mes découvertes du voyage !